Jean Pierre Laurent
Le
bon compromis...
J’étais à la recherche d’un avion de voltige RTF (prêt à voler) à moins de 1000,00 F. Comme je possédais un 6,5 cm3 qui s’ennuyait sur l’étagère, j’ai donc concentré mes recherches sur un modèle susceptible de correspondre aux critères.
A force de consulter mes revues préférées, je suis tombé sur le Tiger Sport 40L. L’envergure et la forme de l’aile m’ont tout de suite rassuré. Je me suis précipité chez mon revendeur afin d’acquérir la bête. Ouf il est disponible.
Un rapide coup d’œil sur le contenu de la boite indique que le temps de montage sera réduit.
Le contenu du kit
D
U
L
L
P
Les demi-ailes, le fuselage, le stabilisateur et la dérive sont déjà entoilés avec un revêtement autocollant. Dommage, il aurait été préférable d’utiliser de l’Oracover. Les ailerons sont montés ainsi que la dérive et la profondeur. Il reste à coller les charnières. La décoration des ailes et du fuselage est sympa.
Le fuselage est monté : la partie inférieure est en balsa, la partie supérieure est en thermoformé. Le hic, c’est que le thermoformé n’est assemblé au balsa qu’avec un ruban autocollant !. Il est fortement conseillé de déposer des points de colle pour renforcer l’ensemble (surtout que le ruban ne demande qu’a se décoller).
Plusieurs sachets regroupent les pièces en bois, la verrière, le capot moteur en deux parties, le réservoir, le support moteur, le cône, les trains d’atterrissage, les roues et la visserie.
Le tout est bien emballé.
Assemblage
L’assemblage des deux ailes ne pose pas de problèmes. La clé d’ailes en contre plaqué s’emboîte parfaitement. Une découpe est faite pour l’emplacement du servo. Le servo central commande les ailerons par deux courtes cordes à pianos. Pas de jeu possible aux ailerons. Important pour un avion de voltige. Le train principal est fixé par des cavaliers en métal.
J’ai modifié la fixation de l’aile qui à l’origine était prévue par une vis centrale de 4 mm en métal. J’ai collé un renfort en CTP de 1,5 mm. Deux vis nylon fixent maintenant l’aile.
Le stabilisateur se loge parfaitement. Pas de jeu. Le montage de la dérive nécessite de couper une partie de l’entoilage du plan horizontal afin d’assurer le collage à l’époxy. Là encore pas de problème. L’équerrage et l’alignement avec l’aile sont presque parfaits.
La dérive : Rien à faire, sinon de vérifier la perpendicularité avec le fuselage et de bien la coller à l’époxy.
La
verrière : Elle est collée au fuselage. J’ai ajouté un ruban
autocollant que j’avais
sous la main pour éviter la pénétration du carburant.
Le moteur, un COMO 40 déniché (par mon paternel) dans une brocante pour quelques francs, trouve naturellement sa place. Le support moteur en deux parties est réglable en largeur pour s’ajuster à différente motorisation. Le support est fixé à la cloison pare feu par quatre vis au pas américain.
J’ai préféré utiliser des boulons pour la fixation du moteur au support plutôt que les vis fournies. Le capot moteur en deux parties est à coller à l’époxy puis à ajuster à votre moteur. Je ne l’ai pas monté pour les essais.
La platine servos en CTP a été renforcée, ainsi que le support des écrous à griffe pour la fixation de l’aile. Les commandes de profondeur et de direction sont réalisées par deux baguettes rondes prolongées de cordes à piano filetées au pas américain.
J’ai dû réaliser deux encoches dans le support de fixation de l’aile car les commandes des ailerons viennent buter dans ce support. Le train avant orientable fonctionne avec la dérive. Il est préférable de monter un servo puissant. La commande du train avant débouche en dessous du fuselage.
La commande du moteur est faite par un servo standard. Celui de la profondeur également.
La vérification du centrage donne une mauvaise surprise !. Il va falloir plomber la bête. Deux cents grammes s’avèrent nécessaires pour obtenir un centrage correct. Les débattements utilisés sont mentionnés dans le tableau. Le centre de gravité est à 76 mm du bord d’attaque.
Le vol
J’ai confié le Tiger à un "moustachu" du club pour le premier vol. Le décollage se fait sur une vingtaine de mètres. Une légère correction à la dérive est nécessaire pour contrer le couple moteur. Le moteur est monté avec une hélice 11 x 6. Il a du mal à prendre des tours. Le vol se passe sans problème. Les trajectoires sont tendues. Il vol à merveille malgré le manque de puissance.
L’atterrissage se fait en venant de loin tout en gardant une vitesse suffisante. Le posé se fait sur trois roues en prenant garde à l’aile. En effet, l’avion est court sur patte et il est facile de faire toucher le bout de l’aile. Le taxiage est aisée avec une roue directrice couplée à la direction. J’ai même dû diminuer le débattement de la roue car elle était trop sensible lors du décollage.
Après une révision et un changement d’hélice (une 10 x 6), j’ai pris les commandes pour les vols suivants. Le décollage n’est qu’une formalité, même par vent fort. La voltige ne dépend que des qualités du pilote. Le vol dos demande de soutenir le Tiger à la profondeur. Je prends beaucoup de plaisir à le piloter.
Je vous le conseille comme deuxième avion pour l’entraînement à la voltige. Vous trouverez un essai complet dans le FLY n°53 du mois d’août 99.
A consommer sans modération...
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Tiger Sport 40L Thunder Tiger Prix indicatif : 790 FRF |
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Envergure | 1,41 m | Longueur | 1,18 m |
Masse annoncée | 2,4 / 2,6 kg | Masse obtenue | - kg |
Surface alaire | 35 dm² | Profil | Biconvexe |
Charge alaire annoncée | 68 / 74 g/dm² | Charge alaire obtenue | - g/dm² |
Moteur conseillé | 6,5 / 7,5 2T | Moteur utilisé | Como 40 |
Fonctions radio : aileron, profondeur, direction, moteur | |||
Débattements (mm) : ailerons : ± 10 mm - profondeur : ± 10 mm - direction : ± 19 mm |
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